Chopard est une marque suisse de haute horlogerie et haute joaillerie qui place l’esprit de famille au coeur de son histoire. Une Maison née en 1860, transmise de génération en génération depuis sa fondation, qui perpétue audace créative et innovante, haut degré de qualité et savoir-faire artisanal d’excellence via une stratégie de développement guidée par son indépendance, une approche rendue possible par le modèle de l’actionnariat familial. Une indépendance qui s’exprime à travers le niveau d’intégration verticale le plus élevé de l’industrie horlogère (toutes les pièces vendues par Chopard sont réalisées dans l’un de ses trois sites de production). Forte de sa volonté d’anticiper et de relever de nouveaux défis – y compris les paris industriels comme la création de la Manufacture Chopard – , la Maison préserve son héritage et sa singularité en restant tournée vers l’avenir dans un réel esprit gagnant et d’aventure.
C’est à Sonvilier, dans le Jura suisse, que Louis-Ulysse Chopard – alors âgé de 24 ans – fonde en 1860 une manufacture horlogère de haute précision, spécialisée dans les montres de poche et les chronomètres. Des montres en or, ultra-plates, dites de « bon courant » (c’est à dire pour tous les jours), fiables et de haute qualité grâce auxquelles la Maison se forge, dès le début, sa renommée. Sollicitée par deux clients prestigieux, elle devient fournisseur officiel de montres pour le « Tir Fédéral » et la société suisse des chemins de fer. Elle séduit également des amateurs d’horlogerie, jusqu’en Europe de l’Est, dans les Pays baltes, en Russie, en Scandinavie. À la fin du 19ème siècle et au début du 20ème, la Maison Chopard est même commissionnée pour fournir ses créations à la cour du tsar Nicolas II.
Après la mort de Louis-Ulysse Chopard en 1915, son fils Paul-Louis Chopard reprend l’affaire et ouvre une succursale – qui deviendra ensuite le siège de la société – à La Chaux-de-Fonds, une ville industrielle du canton de Neuchâtel située aux alentours de Sonvilier. Plus tard, en 1937, l’entreprise déménage à Genève, la capitale internationale de la haute horlogerie. En 1943, c’est au tour de Paul-André Chopard, fils de Paul-Louis, de reprendre le flambeau de la Maison. Pendant la période de l’après-guerre, l’entreprise – qui n’occupe plus que 5 employés – décline doucement. Paul-André Chopard ne trouvant pas de successeur parmi ses fils, rencontre en 1963 Karl Scheufele III, un orfèvre et horloger allemand faisant rimer, comme lui, tradition familiale avec savoir-faire et excellence. Celui-ci souhaite acquérir une manufacture horlogère basée à Genève – de préférence – afin de développer l’entreprise de montres et de bijoux dont il est propriétaire. Les deux hommes font connaissance à Genève et concluent la vente le jour même.
Devenue la propriété de Karl Scheufele III, la Maison horlogère va se développer de manière fulgurante. Aidé de son épouse Karin, soutenu par le père de celle-ci – Fritz Ruf, un entrepreneur dynamique -, Karl Scheufele III va, grâce à son habileté commerciale et sa passion des voyages, sortir Chopard de son oubli et en faire une prestigieuse Maison de dimension internationale.
Dans les années 70, l’entreprise se développe. Un nouveau site de production, qui sera ensuite agrandi à plusieurs reprises, est construit à Meyrin dans le canton de Genève (1974). La marque lance des montres-bijoux pour femme, et crée la montre « Happy Diamonds » (1976), une pièce innovante rehaussée de diamants mobiles qui glissent et tourbillonnent librement entre deux glaces saphir transparentes ; une invention unique et brevetée qui fait partie aujourd’hui de l’ADN de Chopard. En 1980, la Maison surprend les amateurs avec une nouvelle montre de sport en acier, « St Moritz » – premier modèle créé par Karl-Friedrich Scheufele, à l’âge de 22 ans. Adapté à toutes les circonstances, ce garde-temps élégant et sportif est également étanche et résistant aux chocs.
À partir des années 1980, les enfants de Karl et Karin Scheufele, Caroline et Karl-Friedrich, participent activement aux activités de la Maison et deviennent co-présidents de Chopard. Caroline est responsable des collections femme, du pôle bijoux et de la haute joaillerie. Karl-Friedrich gère les créations dédiées aux hommes. Durant cette période, la marque ouvre plusieurs boutiques (Hong Kong en 1983, Genève en 1986), crée sa première montre à complication (1984) et se lance en joaillerie (1985). En 1988, Chopard s’engage dans un partenariat avec la célèbre course de voitures classiques et de collection des « Mille Miglia » qui se tient chaque année en Italie ; l’occasion pour Karl-Friedrich Scheufele de créer la collection du même nom, des montres sportives inspirées du design de ces voitures.
Les années suivantes, les créations s’enchaînent chez Chopard : en 1990, la collection « Cašmir » alliant arabesques, courbes harmonieuses et ornements floraux, et un parfum éponyme, la collection de bijoux « Pushkin » entre perles, pierres précieuses, or et diamants polis ; en 1993, la collection horlogère « Happy Sport » associant acier et diamants ; en 1994, l’emblématique collection de montres « Impériale ». En 1996, une manufacture consacrée à la fabrication des mouvements mécaniques « L.U.C » entièrement décorés à la main, voit le jour à Fleurier, dans les montagnes du Jura suisse.
En 1998, autre année importante s’il en est, Chopard devient partenaire officiel du Festival international du film de Cannes, avec une nouvelle Palme d’or redessinée par Caroline Scheufele. Véritable objet de haute joaillerie, elle fait référence aux palmiers de la Croisette et aux armoiries de la ville de Cannes. Outre la Palme d’or du meilleur film et la mini Palme du meilleur court métrage – toutes deux réalisées en or éthique certifié « Fairmined » -, les ateliers de la Maison produisent également des cristaux de roche gravés d’une palme remis à tous les autres récipiendaires. Le plus : la Maison soutient également l’industrie du film lors du Festival de Cannes, en décernant le Trophée Chopard – créé en 2001 – aux jeunes acteurs prometteurs. Enfin, 6 ans plus tard, elle présente sa première collection haute joaillerie « Red Carpet » dédiée au Festival de Cannes. Une collection qui deviendra « green » en 2013, fabriquée à partir d’or certifié « Fairmined » et serti de diamants provenant d’un fournisseur agréé par le « Responsible Jewellery Council » (RJC).
Portée par une passion sans limites pour la beauté et la vie, Chopard insuffle une dimension émotionnelle unique à l’esprit de la Maison et aux objets précieux qu’elle imagine. Le plaisir et la joie de vivre font partie intégrante de la Maison et garantissent que les créations Chopard rayonnent invariablement de la même énergie positive. Bienveillante, altruiste, positive, engagée, la marque considère que le luxe authentique est synonyme d’éthique et de responsabilité environnementale et sociétale, envers ses collaborateurs, ses fournisseurs, ses clients, et la planète elle-même.
Visuel : Chopard
Marque mise à jour le 22 août 2020